Une étude menée par Transitions en juillet 2019 a étudié le potentiel d’emplois par région, compte tenu des gisements méthanisables. Les régions d’agriculture forte sont bien entendu les mieux loties (voir schéma). Ces emplois, notamment les emplois directs, sont souvent situés en zone rurale.
Quels emplois pour quelles régions ?
En ce qui concerne les emplois liés au fonctionnement et à la maintenance des installations, leur répartition géographique reflète celle des installations de production de biogaz. Ils sont donc bien répartis sur tout le territoire, ce qui offre aux futurs salariés un large choix géographique. Il en sera de même pour la pose des équipements. La production de ces équipements est, elle, davantage localisée dans les régions possédant déjà des entreprises implantées. C’est pourquoi nous pouvons observer, par exemple, que la région Auvergne-Rhône-Alpes sera prépondérante concernant ces emplois, dans la mesure où elle compte déjà plusieurs entreprises importantes dans ce domaine, mais c’est aussi le cas dans les Hauts-de-France ou le Grand Est. Des régions comme la Bretagne, les Pays de Loire ou le Centre devraient aussi tirer leur épingle du jeu.
La répartition géographique des emplois liés à la filière biogaz aura un impact direct sur le besoin de chaque région en termes de formation ; les formations spécifiques devront être situées au plus proche des besoins pour une question d’efficience. Les différentes régions devront donc développer des offres de formation en lien avec l’augmentation de leur production de biogaz, et ce tant pour les emplois liés à l’investissement que pour ceux liés à l’exploitation/maintenance.
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Étude de l’Edec : une étude prospective des métiers et compétences de la filière des gaz, de la chaleur et des solutions énergétiques associées à l’horizon 2030 a été publiée dans le cadre de l’Edec (Engagement de développement de l’emploi et des compétences). À la fois quantitative et qualitative, elle offre une vision très complète des métiers et des formations de la filière. La filière dans son ensemble : il faut souligner que l’étude n’est pas spécifique aux biogaz / gaz renouvelables mais couvre la filière gaz dans son ensemble, au regard des grands changements que celle-ci va connaître pour s’adapter et se verdir. Enseignements clés dans deux régions : Auvergne-Rhône-Alpes : plus de 10 % des unités de méthanisation françaises, 76 sites de production d’électricité à partir de biogaz, 9 % des installations françaises d’injection de biométhane, 108 projets de construction d’unités d’injection de biométhane… Côté entreprises, la filière se structure et compte désormais 172 entreprises de services ou d’équipements sur l’ensemble de la chaîne de valeur du biogaz. Bretagne : désormais au 2e rang des régions métropolitaines pour le nombre d’installations de méthanisation et pour la capacité installée, la région est devenue pionnière dans la méthanisation dès 2005. La filière s’est fortement développée mais fait face à de nombreuses critiques aujourd’hui. Comment répondre à cette problématique sociétale ? Grâce à la formation ! L’offre doit évoluer et mettre l’accent sur la sécurité des installations et la gestion de projets. C’est ce que nous verrons dans la suite de ce guide. Lien vers l’étude : https://www.opco2i.fr/wp-content/uploads/2022/05/opco2i-etude-edec-gaz.pdf |
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