En 2016, Copenhague ravissait à Amsterdam le titre de « capitale mondiale du vélo ». Et c’est à cette période-là que le nombre de vélos a dépassé pour la première fois celui des voitures circulant en ville.
Copenhague ambitionne d’arriver à la neutralité carbone en 2025 grâce, entre autres, au développement de l’infrastructure cyclable. Le réseau de pistes cyclables, le Bicycle Snake, réalisé par le cabinet d’architecture Dissing+Weitling, permet à ses utilisateurs de gagner 380 heures de trafic par jour et de réduire l’empreinte carbone de la ville de 87 tonnes de CO2 par an.
Selon les rapports semestriels de la ville évaluant la façon dont l’infrastructure cycliste profite à la société, avec des avantages prouvés en matière d’environnement et de santé, le gain socio-économique est deux à trois fois plus élevé que pour d’autres investissements dans les infrastructures, comme le Metro City Ring par exemple. Le retour sur investissement est égal à 6,6 millions de dollars sur 20 ans. Le pont de Quay, achevé en 2006 et également conçu par Dissing+Weitling, est à tel point rapide que le gain socio-économique a dépassé de loin les coûts de construction.
La ville de Copenhague prévoit d’étendre et d’améliorer son infrastructure cyclable existante, notamment en construisant plusieurs nouveaux ponts cyclables. Nombre d’entre eux sont des structures élégantes qui sont devenues des icônes urbaines, ajoutant une valeur significative à Copenhague et la plaçant parmi les villes les plus habitables du monde.