Île-de-France Mobilités a pour objectif d’avoir une flotte de bus 100 % propre dans les zones denses en 2025 (soit près de 5 000 bus) et dans toute la région en 2029 (5 000 également). Pour atteindre cet objectif, deux motorisations sont disponibles aujourd’hui, les bus au bioGNV (gaz) et les bus électriques, mais
Île-de-France Mobilités entend également tester d’autres technologies propres.
La région souhaite ainsi soutenir la filière hydrogène qui présente deux intérêts majeurs : un intérêt écologique (zéro émission) et un intérêt industriel. Dans ce but, Île-de-France Mobilités a lancé une expérimentation, en partenariat avec l’agglomération de Versailles Grand Parc et dans le cadre du programme européen 3Emotion, consistant à acheter et à exploiter pendant sept ans deux bus à hydrogène (Van Hool). L’autonomie de ces véhicules est de 300 km grâce à un réservoir de cinq bouteilles permettant d’emporter un total de 39 kg d’hydrogène. Ils seront exploités sur la ligne 264 entre Jouy-en-Josas-gare et Versailles-Chantiers (à peu près 12,5 km) empruntée quotidiennement par 1 000 voyageurs. La recharge en hydrogène à la station Air Liquide ne prend qu’une vingtaine de minutes. C’est en effet la première fois que des voyageurs utiliseront quotidiennement ce nouveau type de bus en France.