K‑MIBA : la nouvelle référence de la mobilité électrique individuelle

Smart­Mo­bil­i­ty. GC-Con­cepts et LM Indus­trie ont coopéré pour créer K‑MIBA, une solu­tion de mobil­ité inno­vante. Pou­vez-vous nous en dire plus sur ce véhicule ?

Georges Chas­tang. L’idée du véhicule K‑MIBA date de 2012, avec le con­stat que les engins de déplace­ment indi­vidu­els alors essen­tielle­ment ludiques étaient mal adap­tés à des usages en entre­prise. C’est ain­si qu’est né le véhicule indi­vidu­el K‑MIBA doté de car­ac­téris­tiques ergonomiques orig­i­nales : trois roues, deux à l’avant et une à l’arrière, inclin­able, repose-pieds indépen­dants et porte-charge avant amovi­ble. Un brevet et la mar­que K‑MIBA ont été déposés. Une coopéra­tion étroite s’est mise en place entre GC-Con­cepts et le groupe LM Indus­trie présidé par Ludovic Marzin. Nous nous sommes tournés en pri­or­ité vers des clients de l’industrie, avec des ren­con­tres déci­sives qui nous ont per­mis de con­forter nos choix et l’intérêt de K‑MIBA. Et main­tenant, nous lançons les ver­sions con­formes à la nou­velle régle­men­ta­tion de la mobil­ité indi­vidu­elle urbaine.

Vous avez con­cen­tré l’innovation dans l’architecture du véhicule. Pou­vez-vous nous en dire plus sur le développe­ment et le « design to cost » du K‑MIBA ?

L’innovation a porté volon­taire­ment sur l’architecture et la sus­pen­sion du véhicule, qui font son orig­i­nal­ité. Le prix objec­tif fixé dès le départ nous a con­duits à inté­gr­er des briques tech­nologiques éprou­vées et à rechercher des com­pé­tences de fab­ri­ca­tion avancées pour les par­ties inno­vantes. Le souci du « design to cost » a été en per­ma­nence notre fil con­duc­teur et a guidé nos choix. Nous util­isons des com­posants d’une grosse trot­tinette élec­trique exis­tante choisie après sélec­tion et val­i­da­tion en Chine chez le constructeur.

LM Indus­trie assure la fab­ri­ca­tion des sous-ensem­bles métalliques, l’assemblage et l’interface avec les clients. Nous avons ajouté le « man­u­fac­tur­ing to cost » au « design to cost ».

Le K‑MIBA s’insère par­faite­ment dans la mobil­ité urbaine. En quoi se dif­féren­cie-t-il des véhicules déjà exis­tants, comme les gyropodes ou les trottinettes ?

Durant le développe­ment du K‑MIBA, l’usage des trot­tinettes élec­triques en ville s’est large­ment dévelop­pé. La régle­men­ta­tion des engins de déplace­ment per­son­nel s’est clar­i­fiée, les voies acces­si­bles aux vélos et aux trot­tinettes élec­triques s’étendent.
Nous pou­vons main­tenant met­tre les atouts du K‑MIBA au ser­vice des usages urbains.

Les nou­velles ver­sions peu­vent ain­si con­tin­uer à être util­isées en zones fer­mées et accéder aux zones urbaines voisines des entre­pris­es en emprun­tant les pistes cyclables et les routes dont la vitesse est lim­itée à 50 km/h. Le K‑MIBA se place sur un reg­istre dif­férent de celui des trot­tinettes élec­triques légères porta­bles dans les trans­ports en com­mun. Il se démar­que en appor­tant sta­bil­ité, sécu­rité et agré­ment de con­duite. Le K‑MIBA, c’est trois roues gon­flables et larges, la puis­sance et la motric­ité, un freinage à dis­ques sur les trois roues, un frein de sta­tion­nement, des aver­tis­seurs sonores, l’éclairage, un panier avant, la pos­si­bil­ité d’une pro­tec­tion con­tre la pluie et une autonomie pou­vant aller jusqu’à 100 km.