Gaz de Bordeaux développe l’offre biogaz

Gaz de Bor­deaux, four­nisseur de gaz naturel depuis 1875, est devenu ces dernières années un acteur de référence de l’énergie au niveau nation­al. Porté par la sat­is­fac­tion de sa clien­tèle locale, Gaz de Bor­deaux est passé de la dimen­sion régionale à l’échelle nationale pour pro­pos­er une alter­na­tive per­ti­nente à l’ensemble des con­som­ma­teurs, par­ti­c­uliers et pro­fes­sion­nels. Proche de ses clients, son exper­tise allie un savoir-faire his­torique, des offres com­péti­tives et la qual­ité du sur-mesure. Aujourd’hui, 80 % de ses ventes de gaz naturel sont réal­isées au-delà du ter­ri­toire his­torique girondin et 270 000 clients lui font con­fi­ance, partout en France.

Le four­nisseur d’énergie accélère ses actions en faveur de la tran­si­tion énergé­tique en achetant chaque fois l’intégralité de la pro­duc­tion des unités de méthani­sa­tion parte­naires, sym­bole fort d’une volon­té de soutenir la filière.

Ain­si, il est acheteur exclusif des 12 GWh pro­duits par Reims Méthagri’n, une unité opéra­tionnelle depuis début décem­bre 2021 qui val­oris­era chaque année près de 11 000 tonnes d’intrants provenant des déchets issus de l’exploitation agri­cole, par­mi lesquels de la pulpe et des herbes de bet­ter­ave, des CIVE (cul­tures inter­mé­di­aires à voca­tion énergé­tique) et du fumi­er. Le biogaz issu du procédé de méthani­sa­tion est ensuite injec­té sur le réseau de gaz naturel par Gaz de Bor­deaux, pour une four­ni­ture à plus de 2 000 foy­ers. Gaz de Bor­deaux tra­vaille en direct avec les pro­duc­teurs (sou­vent des agricul­teurs) et les accom­pa­gne sur un secteur nou­veau pour eux, con­scient que le développe­ment de nou­veaux pro­jets de méthani­sa­tion dépend de l’implication des dif­férents acteurs de la fil­ière. Le four­nisseur tra­vaille déjà avec 34 unités de méthani­sa­tion dans toute la France, dont 21 en Nou­velle-Aquitaine, pour un vol­ume annuel de 500 GWh à l’horizon 2024. Onze sites injectent déjà dans le réseau de dis­tri­b­u­tion, dont celui de Reims Méthagri’n. « Con­cer­nant le gaz vert, nous tra­vail­lons en direct avec les pro­duc­teurs français, dans le pro­jet desquels nous nous investis­sons pleine­ment. C’est une grande sat­is­fac­tion de pou­voir les guider dans le pro­longe­ment de leur activ­ité prin­ci­pale et, pour ce faire, nous tra­vail­lons en cir­cuit court avec nos équipes désor­mais davan­tage mobil­isées sur le sujet du bio­méthane », indique Cyril Vin­cent, directeur général de Gaz de Bordeaux.