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Wessling : l’injection du biogaz se prépare tout au long de la méthanisation

Pré­par­er l’injection avant même la mise en digestion

« Pour que les pro­jets d’injection de biogaz de nos clients soient renta­bles et sûrs, nous leur pro­posons des analy­ses en amont pour iden­ti­fi­er des gise­ments méthanogènes et en aval pour car­ac­téris­er le biogaz pro­duit. En amont, les analy­ses d’intrants per­me­t­tent d’anticiper sur les procédés de traite­ment du gaz qui seront util­isés in fine. En effet, selon les intrants prévus, nous savons déter­min­er quels seront les com­posés sen­si­bles qui influeront sur la qual­ité du biogaz et notam­ment les teneurs en COV, H2S, silox­anes… De ce fait, nous offrons une assis­tance aux bureaux d’études qui peu­vent anticiper sur les méth­odes d’épuration les mieux adap­tées. Par la suite, en exploita­tion, nous réal­isons aus­si des analy­ses avant l’introduction d’un nou­v­el intrant. En effet, toute mod­i­fi­ca­tion de la ration peut entraîn­er des con­séquences sur le biogaz pro­duit et il est indis­pens­able d’anticiper tout prob­lème d’épuration ultérieure », indique Robin T’Jampens, respon­s­able biogaz chez Wessling France.

Analyser le biogaz avant injection

« Les exi­gences de pureté du gaz injec­té sont fortes, car celui-ci est livré chez les par­ti­c­uliers. En tant que lab­o­ra­toire expéri­men­té, nous pré­con­isons des con­trôles bimen­su­els puis trimestriels selon l’ancienneté de l’installation. Des con­trôles automa­tiques sont égale­ment prévus sur les postes d’injection », explique Robin T’Jampens, avant de pour­suiv­re : « Pour ce faire, les exploitants d’unité peu­vent faire analyser le biogaz en cours de fonc­tion­nement : en sor­tie de dige­s­tat, avant épu­ra­tion puis après épu­ra­tion. Nous véri­fions alors que l’épuration est effi­cace et que les fil­tres rem­plis­sent bien leur rôle. Selon les élé­ments analysés avant épu­ra­tion, nous pou­vons aus­si ori­en­ter nos clients vers cer­tains fil­tres mieux adap­tés à tel ou tel élé­ment. Des analy­ses régulières sont néces­saires pour anticiper la sat­u­ra­tion des fil­tres afin d’optimiser leur cycle de vie. »

1 000 analy­ses en biogaz et un nou­veau lab­o­ra­toire en région lyonnaise

Des intrants à la car­ac­téri­sa­tion des biogaz, Wessling pro­pose des analy­ses pré­cis­es et rapi­des dans le domaine de la méthani­sa­tion. Cette étape ana­ly­tique est indis­pens­able : en phase de pro­jet pour choisir un mode d’épuration et en exploita­tion pour valid­er les car­ac­téris­tiques du biogaz. 

Pour ce faire, le lab­o­ra­toire français réalise près de 1 000 analy­ses dif­férentes en matière de biogaz : suivi de diges­tion, analyse d’intrant, analyse de dige­s­tat, analyse de gaz, métaux, micro­bi­olo­gie, sil­i­cates, H2S, CO, mais aus­si indice Wobbe des gaz.

« Face à l’inflation et à la rareté de cer­taines ressources, nous avons entre­pris de réper­to­ri­er tous nos con­som­ma­bles et nos équipements afin d’en pro­duire une par­tie en interne ou d’anticiper sur le stock­age, voire de trou­ver des solu­tions alter­na­tives. Avec notre nou­veau lab­o­ra­toire qui devrait être opéra­tionnel en juil­let, nous allons pou­voir réalis­er plus d’analyses et être encore plus réac­t­ifs », ter­mine Robin T’Jampens.

À propos de l'auteur

Robin T'Jampens

Responsable du pôle valorisation de déchets et du biogaz chez Wessling France.

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