Les Français inscrivent définitivement l’hydrogène dans les vecteurs énergétiques d’avenir, c’est ce que révèle la dernière édition du baromètre « Les Français et l’hydrogène » réalisé chaque année par Teréga, en partenariat avec Harris Interactive, qui vise à mieux appréhender la perception qu’ont les Français des énergies et en particulier des énergies renouvelables. L’hydrogène s’installe donc dans le futur mix énergétique du pays. Terega sera un opérateur essentiel dans les territoires, avec notamment son projet Hysow.
Dans un contexte de crise énergétique inédite, les futures infrastructures qui le rendront accessible à des coûts compétitifs prennent forme. C’est le cas du projet HySoW (Hydrogen South West), une infrastructure de 600 km connectée au projet H2Med et soutenue par plus de 30 acteurs (régions, producteurs, consommateurs) qui s’installe dans le paysage énergétique d’un Sud-Ouest décarboné. Ce projet a aussi pour objectif de renforcer la sécurité d’approvisionnement de l’ensemble du système énergétique grâce au stockage d’hydrogène et à un projet de H2 to Power. Ce corridor sera composé d’environ 600 kilomètres de canalisations, dont 40 % pourront être convertis du gaz naturel vers l’hydrogène, permettant le transport de 16 TWh/an d’hydrogène décarboné à travers tout le Sud-Ouest. Le projet sera structuré autour d’installations majeures de stockage d’hydrogène en cavité saline en Nouvelle-Aquitaine d’une capacité de 500 GWh PCS en 2030, qui pourra être augmentée jusqu’à plus de 1 TWh PCS à horizon 2050.
HySoW s’inscrit comme un facilitateur du projet de « corridor énergétique vert » H2Med, annoncé officiellement en décembre dernier à Alicante par les chefs d’État et les gouvernements français, espagnol et portugais lors du Sommet Euromed et soutenu par la Commission européenne. Il constitue l’un des premiers piliers de la partie méditerranéenne de la future Dorsale européenne de l’hydrogène (ou European Hydrogen Backbone).