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TotalEnergies Biogaz France : cinquante recrutements par an !

Par le rachat de Fon­roche Biogaz en 2021, Total­En­er­gies Biogaz France est entré dans la fil­ière biogaz en inté­grant con­cep­tion, con­struc­tion et exploita­tion, pour un mod­èle de méthaniseurs inséré dans l’économie locale. La forte ambi­tion du groupe dans cette fil­ière va entraîn­er un recrute­ment sur de nom­breux postes dans les années à venir.

Nous sommes par­tis en 2011 d’une feuille blanche avec l’objectif d’être développeur, con­struc­teur et exploitant d’unités de méthani­sa­tion ter­ri­to­ri­ales, explique Fabi­en Haas, alors salarié de Fon­roche et aujourd’hui directeur général de Total­En­er­gies Biogaz France. À par­tir de ce busi­ness mod­el, nous avons dévelop­pé sept unités ter­ri­to­ri­ales en y asso­ciant chaque fois des dizaines de parte­naires locaux, dans une logique d’intérêt ter­ri­to­r­i­al. Nous créons une dynamique économique cir­cu­laire locale grâce à la méthani­sa­tion. Implan­tés à l’origine dans le Sud-Ouest, nous comp­tons aujourd’hui 100 col­lab­o­ra­teurs pour 0,5 TWh de capac­ités de pro­duc­tion. Le rachat de Fon­roche par Total­En­er­gies en avril 2021 nous per­met de chang­er de bra­quet, avec une per­spec­tive de développe­ment impor­tant puisque notre objec­tif est d’atteindre, en France, près de 4 TWh de capac­ités de pro­duc­tion d’ici à 2030, tout en opti­misant le process indus­triel de la méthani­sa­tion. Total­En­er­gies Biogaz France dis­pose de son pro­pre bureau d’études situé au siège, à Agen. »

Économie ter­ri­to­ri­ale

« Nous dévelop­pons trois typolo­gies de méthaniseurs. Le pre­mier, de 25 GWh pour env­i­ron 35 000 tonnes d’intrants, s’appuie sur le cap­tage de valeur en amont (biodéchets) et en aval en trans­for­mant le dige­s­tat dans un statut pro­duit (avec objec­tif final d’atteindre la labéli­sa­tion « Agri­cul­ture biologique »). Notre mod­èle inter­mé­di­aire cor­re­spond aux unités d’environ 55 GWh et réu­nis­sant pour les intrants agricul­teurs, coopéra­tives, indus­tries agroal­i­men­taires dans un ray­on moyen de 20 km. Notre troisième mod­èle vise des unités de 110 à 160 GWh à côté d’un appro­vi­sion­neur d’intrants four­nissant des vol­umes de matières organiques plus importants.

Un méthaniseur per­met de fortes retombées économiques locales et entraîne une attrac­tiv­ité impor­tante pour un ter­ri­toire. Nous met­tons en place avec les four­nisseurs d’intrants locaux (coopéra­tives, agricul­teurs, indus­tries agroal­i­men­taires, col­lec­tiv­ités locales, etc.) des parte­nar­i­ats qui leur garan­tis­sent une vis­i­bil­ité, des gains envi­ron­nemen­taux et socié­taux impor­tants ain­si que des retours économiques. La méthani­sa­tion ne se fera pas sans les agricul­teurs, et notre con­trac­tu­al­i­sa­tion leur per­met aus­si de péren­nis­er et de mod­erniser les exploita­tions agri­coles. Le dige­s­tat pro­cure un fer­til­isant per­me­t­tant de réduire l’apport d’engrais chimiques.

Par ailleurs, nous avons observé à prox­im­ité immé­di­ate de nos unités que des indus­tries pour­voyeuses de déchets organiques vien­nent s’installer. Celles-ci génèrent plusieurs dizaines d’emplois ter­ri­to­ri­aux et des retombées économiques directes pour les col­lec­tiv­ités locales. Nos méthaniseurs per­me­t­tent d’aller vers l’autonomie énergé­tique (four­nissant l’équivalent de la con­som­ma­tion annuelle de gaz de 15 000 à 60 000 habi­tants, selon la taille de l’unité). À l’heure où le prix du gaz a explosé, une pro­duc­tion d’énergie locale est un réel atout pour le territoire.

Côté recrute­ment, Fon­roche Biogaz a un ADN par­ti­c­uli­er. Né dans un pays de rug­by, il en porte les valeurs. Nous recher­chons un savoir-faire et des com­pé­tences bien sûr, mais aus­si un esprit d’équipe et une volon­té de tra­vailler et d’évoluer dans un méti­er plein d’avenir, écologique­ment vertueux et qui a du sens. »

Le pack gagnant

« Nos équipes en place ont la volon­té de trans­met­tre notre savoir et chaque nou­veau col­lab­o­ra­teur béné­fi­cie d’un pro­gramme d’intégration et de for­ma­tion, pour­suit Fan­ny Auri­ac, respon­s­able des ressources humaines de Total­En­er­gies Biogaz France. Nous souhaitons élargir notre zone de recherche vers des can­di­dats issus d’autres secteurs pro­fes­sion­nels. Cela nous amène à met­tre en place un cen­tre de for­ma­tion qui dis­pensera d’abord des for­ma­tions cour­tes en interne, puis, dans un deux­ième temps, des for­ma­tions longues. Nous devri­ons démar­rer en fin d’année, en accueil­lant des can­di­dats de toute la France sur le site d’Agen. Nous dévelop­pons, con­stru­isons et exploitons nos unités de méthani­sa­tion, nous recru­tons donc dans ces dif­férents domaines. Côté développe­ment, nous recher­chons actuelle­ment des chefs de pro­jet développe­ment. Leur rôle est d’initier les pro­jets d’unités. Ce poste néces­site un excel­lent rela­tion­nel et des com­pé­tences de com­mu­ni­ca­tion et de dia­logue avec tous les inter­locu­teurs locaux : col­lec­tiv­ités, pré­fec­ture, acteurs du gise­ment de matières. Ils vont expli­quer et défendre la méthani­sa­tion, et doivent savoir repér­er les com­posantes ter­ri­to­ri­ales. Un pro­fil tech­nique d’ingénieur doté d’un sens commercial !

Nous recru­tons égale­ment en ce moment deux respon­s­ables grands comptes, l’un chargé de suiv­re les four­nisseurs agro-indus­triels et l’autre, les coopéra­tives agri­coles. Nos pro­jets reposent sur trois piliers qui doivent être en phase : le gise­ment, le dige­s­tat et… l’acceptabilité. »

Con­cep­tion et exploitation

« Côté con­cep­tion, nous recher­chons des ingénieurs process pour accom­pa­g­n­er les chefs de pro­jet sur la par­tie réal­i­sa­tion et con­cep­tion tech­nique, avec un pro­fil méthani­sa­tion, eaux usées, traite­ment de déchets. Ils inter­vi­en­nent sur le pro­jet assez tôt et suiv­ent celui-ci jusqu’à la mise en ser­vice et la for­ma­tion des exploitants. Côté con­struc­tion, nous recru­tons des con­duc­teurs de travaux pour nos sites avec un pro­fil BTP ou indus­trie. En ce moment, ces postes sont à pour­voir en Nor­mandie, mais nous allons déploy­er des équipes par région.

Côté exploita­tion, nous recher­chons des respon­s­ables de site, dont le rôle est de s’assurer que la pro­duc­tion est con­forme et que les recettes sont respec­tées. Nous cher­chons des respon­s­ables et des tech­ni­ciens de main­te­nance ain­si que des opéra­teurs logis­tiques. Pro­fil recher­ché : indus­triel, traite­ment des eaux et des déchets. Enfin, nous recru­tons pour le siège des pro­fils juridiques, des pro­fils qual­ité sécu­rité, des pro­fils réglementaires…

Chez Total­En­er­gies Biogaz France, la struc­ture com­porte peu de niveaux hiérar­chiques et les col­lab­o­ra­teurs peu­vent échang­er en direct avec les dif­férents directeurs, qui ont tous gardé une par­tie opéra­tionnelle dans leur tra­vail. Cet esprit d’équipe est mis en œuvre dès l’intégration des nou­veaux can­di­dats qui vont décou­vrir tous les ser­vices et métiers du groupe. Nous pra­tiquons aus­si le tutorat. Nous sommes en phase de développe­ment, avec 40 à 50 postes nou­veaux à pour­voir par an, ce qui per­met aus­si à nos salariés d’évoluer en interne. Pour nous, un bon élé­ment ne doit pas par­tir ! Faire con­naitre notre méti­er est impor­tant à nos yeux, nos actions ont du sens et offrent une var­iété de postes et une grande poly­va­lence ; nous avons des can­di­dats qui, une fois entrés chez nous, ne regret­tent pas leur choix. »

À propos de l'auteur

Fanny Auriac

Responsable des ressources humaines de TotalEnergies Biogaz France.

À propos de l'auteur

Fabien Haas

Directeur général de TotalEnergies Biogaz France.

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