15a 11e Convention d’affaires de la méthanisation et des gaz verts organisée par Biogaz Vallée aura lieu les 28 et 29 novembre au Centre de congrès de l’Aube à Troyes. Rendez-vous d’affaires mettant en relation porteurs de projets et industriels, et tables rondes pour connaître les enjeux et les perspectives, la convention est un rendez-vous incontournable de la filière des biogaz.
Conçue par Biogaz Vallée®, la Convention d’affaires du biogaz et des gaz verts est soutenue par deux acteurs majeurs : GRDF et GRTgaz. Cette année à Troyes, saisissez les opportunités d’un marché biométhane particulièrement dynamique en région Grand Est et revalorisé, tout récemment, par les évolutions du mécanisme de soutien à la production de biométhane parues le 13 juin 2023 !
Une visite de site est organisée le 28 novembre au matin (nombre de places limité). Dîner et cocktail sont également au rendez-vous.
Côté rendez-vous
Sur les deux jours, la manifestation vous donne la possibilité de réaliser jusqu’à douze rendez-vous qualifiés (soit six par session), sans compter les temps de networking à mettre à votre profit : pauses, dégustation de produits du terroir, dîner de gala, cocktail et visite de site.
Les rencontres d’affaires, de type speed-meetings de quinze minutes, sont organisées par Biogaz Vallée à partir des préconisations des organisateurs et de vos souhaits recueillis via un formulaire dédié. Votre agenda de rendez-vous est finalisé le Jour J et vous est remis sur place, à l’issue des tables rondes. Les précédentes conventions depuis 2012 ont totalisé plus de 4900 rendez-vous.
Sur validation des organisateurs, la participation est gratuite pour :
- les porteurs de projet gaz vert / bioGNV / méthanisation / biodéchets ou les autorités organisatrices des mobilités, à la recherche de solutions et de partenaires ;
- les propriétaires exploitants d’unités ayant des problématiques d’évolution, d’agrandissement, de maintenance, de performance, de refinancement, etc.
Toute inscription en qualité de porteur de projet fera l’objet d’un entretien personnalisé pour qualifier le projet et valider la gratuité.
La préinscription se fait via un formulaire en ligne : http://bit.ly/b2bmetha-2023. Attention : CLÔTURE DES INSCRIPTIONS au plus tard le 06/11/2023.
Pour toute information concernant la visite de site, le dîner et les cocktails : Convention Affaires 2023 | Biogaz Vallée ® (biogazvallee.eu)
Tables rondes : actualités, enjeux et CO2
2023 est une année charnière pour la filière des biogaz. La première table ronde du 28 novembre (14 h 30 à 16 h) mettra en lumière les grands défis et chantiers pour l’avenir de la filière (nouveaux tarifs biométhane, PPE, CPB, BPA…), ainsi que les opportunités et contraintes en lien avec les biodéchets.
Le chantier de la PPE, prévu pour 2024, est en cours. Il déterminera la place des gaz renouvelables dans le mix énergétique et les acteurs de la filière veillent au grain. Notons que le biométhane est la seule énergie renouvelable qui a atteint ses objectifs de production. Avec la crise gazière de 2022, les élus et les industriels se sont rendu compte de l’importance de disposer d’un minimum d’autonomie en gaz, renouvelable de surcroit ! Les objectifs de 50 à 70 TWh/an de gaz verts pour 2030 (10,5 TWh en 2023) sont ambitieux mais réalisables, à condition que la législation soit favorable : pas d’arrêts des tarifs, indexations sur l’inflation, pas d’inflation de nouvelles règles qui augmentent le coût, renforcement des nouveaux dispositifs (certificat de production de biogaz, échange de gré à gré ou BPA (vente en direct). « La filière souhaite également qu’il n’y ait pas de vision « étatique » des usages qui décrèterait par exemple que le biogaz doit aller uniquement vers tel ou tel usage. L’État doit donner un bon cadre mais laisser les acteurs agricoles, industriels, exploitants d’unités collectives, développer des productions adaptées aux besoins territoriaux ».
Valoriser le CO2 biogénique
Le 29 novembre la table ronde portera sur la valorisation du CO2 biogénique sur les unités de méthanisation qui mobilise de plus en plus les porteurs de projet et les exploitants de sites de méthanisation. Pourquoi et comment valoriser votre bio-CO2 ? Quelles questions se poser ? Quels modèles ? Comment mettre en place un réseau de collecte et de distribution de votre bio-CO2 ? Quelles étapes pour réussir un projet ? Quel est le juste prix à payer ? Quel retour d’expérience ? Venez étudier cette nouvelle opportunité et nouer des contacts ciblés ! « Le sujet de la valorisation du CO2 biogénique avait déjà émergé lors de la précédente Convention d’affaires en 2022 », explique Grégory Lannou, directeur de Biogaz Vallée.
La filière des gaz renouvelables a de nombreuses perspectives de croissance : les biodéchets des collectivités, la mobilité et le développement international (Allemagne, Espagne, Pologne…), l’ouverture vers de nouvelles technologies comme la gazéification hydrothermale et la pyrogazéifiation. Mais elle peut aussi, outre la production d’énergie renouvelable, contribuer à la valorisation de CO2 biogénique en optimisant ainsi son modèle économique tout en étant plus que jamais acteur d’une économie durable et locale. Les unités de méthanisation sont finalement des bioraffineries territoriales. La table ronde passera en revue les méthodes de valorisation du CO2 non alimentaire mais aussi alimentaire et l’intérêt pour les industriels à utiliser ce CO2 biogénique pour réduire leur empreinte carbone.
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Ne pas délaisser la cogénération Bien qu’elle ne fasse pas l’objet d’une table ronde, la cogénération sera au cœur des préoccupations de la filière. Elle n’est pas incitée économiquement. Pire même, les cogénérations existantes connaissent de grandes difficultés, bloquées par des contrats qui n’ont pas pris en compte l’inflation énergétique, vendant l’électricité au prix faible et l’achetant au prix fort. Les exploitants ont un fort sentiment d’injustice et ont l’impression d’avoir été oubliés. Pourtant la cogénération est un choix qui peut être utile si vous êtes éloigné d’un réseau de gaz, ou si vous avez une utilisation locale de la chaleur. Celles-ci représentent plus de 1 000 unités existantes avec une contribution de production supérieure à 1 TWh/an d’électricité. La filière demande donc les mêmes conditions que pour le biométhane injecté, et que les exploitants puissent renégocier leur contrat sans pénalité pour éventuellement faire de l’injection ou de l’autoconsommation, pour qu’ils puissent faire de la vente directe et bénéficier d’aides locales comme l’injection. Tous les producteurs de biogaz contribuent à une production d’énergie renouvelable dont la France ne peut se passer. Tous doivent être considérés avec la même attention pour pouvoir sécuriser l’approvisionnement des Français en énergie ! |
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