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Que faire du gaz de schiste européen ?

La décen­nie 2010 révèle un paysage énergé­tique chao­tique, dans une Europe tenail­lée entre ses efforts de réduc­tion des émis­sions de car­bone et la décou­verte impromptue de ressources d’hydrocarbures non con­ven­tion­nels dans son sous-sol, le tout sur fond de crise économique durable, de men­aces sur sa com­péti­tiv­ité indus­trielle et de pres­sion dras­tique sur les bud­gets publics de ses États.

Pour avancer dans cette com­plex­ité, il faut tout d’abord pren­dre la mesure des efforts de tran­si­tion énergé­tique dans lesquels l’Union européenne est engagée : la vision com­mune est de dimin­uer les émis­sions de gaz à effet de serre d’au moins 80 % à l’horizon 2050 (et, d’ores et déjà, de 20 % en 2020 par rap­port au niveau de 1990). Et c’est dans ce cadre que, sans l’avoir anticipé, l’Europe se réveille très soudaine­ment dotée en ressources car­bonées, c’est-à-dire en gaz de « schiste » (ain­si qu’en pét­role de schiste, en gaz de houille…). Cette décou­verte est fon­da­men­tale­ment liée aux mou­ve­ments de fond sur le marché pétroli­er. Avec un prix du pét­role qui, en moyenne, a été mul­ti­plié par qua­tre en dix ans (de 25 à 100 dol­lars le bar­il env­i­ron), l’espace économique s’est con­sid­érable­ment élar­gi autour de nou­velles familles d’hydrocarbures pro­fondé­ment enfouis sous la terre ou sous la mer (pét­role et gaz dits « en off-shore pro­fond »), y com­pris jusque dans l’Arctique. Ces ressources ont égale­ment une grande valeur, car elles per­me­t­tent de diver­si­fi­er les lieux d’extraction, rebat­tant ain­si les cartes économiques entre pays pro­duc­teurs et impor­ta­teurs, et réduisant les risques géopolitiques.

Dans ce con­texte, en moins d’une décen­nie, les réserves poten­tielles de gaz naturel sont passées de soix­ante années de con­som­ma­tion à deux cents ans, voire davan­tage si l’on con­sid­ère toutes ses formes d’enfouissement géologique. Il est certes déli­cat, à ce stade très prélim­i­naire du débat en Europe, d’évoquer des quan­tités exploita­bles et de faire des paris économiques. L’estimation la plus opti­miste fait cepen­dant état de 17 000 mil­liards de mètres cubes de gaz, soit 10 % env­i­ron du poten­tiel mon­di­al (lui-même très incer­tain) (1) con­tre plus de 25 % pour les États-Unis. Par com­para­i­son, la con­som­ma­tion européenne annuelle est d’environ 500 mil­liards de mètres cubes, les impor­ta­tions représen­tant 40 % de ce total. Ces vol­umes enfouis dans le sous-sol européen sont insuff­isants pour entrevoir une révo­lu­tion de même portée que le boule­verse­ment en cours aux États-Unis (d’autant que les coûts d’exploitation devraient être plus élevés), mais ils pour­raient com­penser en par­tie l’épuisement des ressources con­ven­tion­nelles encore disponibles dans l’Union (aux Pays-Bas notam­ment), et réduire la fac­ture d’importation des États-membres.

Le gaz de schiste : une manne ou une malédiction ? 

Le gaz de schiste est-il com­pat­i­ble avec la tran­si­tion énergé­tique dans laque­lle s’engagent les Européens ? Pour­rait-il con­tre­bal­ancer nos impor­ta­tions crois­santes en prove­nance du Sud de la Méditer­ranée, du Moyen-Ori­ent et surtout de Russie ?

Tous les Européens n’apportent pas, pour l’heure, la même réponse à ces dif­férentes ques­tions. Tan­dis le Dane­mark, la Pologne, le Roy­aume-Uni, l’Allemagne ou encore l’Espagne ont ouvert la voie à l’exploration ou l’exploitation, la France, la Bul­gar­ie, la Tchéquie, le Lux­em­bourg et les Pays-Bas s’y sont opposés, pour l’instant tout au moins. Voir l’Europe ain­si partagée n’est pas réelle­ment sur­prenant, notam­ment parce que ce type de déci­sion est de la prérog­a­tive des États, et que les con­traintes locales sont très hétérogènes : état des mix énergé­tiques et dépen­dance aux impor­ta­tions d’hydrocarbures, néces­sité ou non de sécuris­er rapi­de­ment les appro­vi­sion­nements, état des écosys­tèmes et attrac­tiv­ité touris­tique des zones d’exploration, la sen­si­bil­ité au sujet varie d’un pays à l’autre, d’une région à l’autre, même. Dans des envi­ron­nements où la den­sité de pop­u­la­tion est générale­ment plus élevée qu’aux États-Unis, les craintes sus­citées par la frac­tura­tion hydraulique (seule tech­nolo­gie disponible pour l’heure) sont pour les Européens assez logiques, ain­si que les préoc­cu­pa­tions liées à l’impact en sur­face du cycle d’exploitation (organ­i­sa­tion d’une chaîne logis­tique de trans­port des matériels et du gaz, stock­age en sur­face…). Et ces lev­ées de boucliers con­tre le gaz de schiste ne sont d’ailleurs qu’une des facettes du syn­drome « pas dans mon jardin », frap­pant de nom­breux pro­jets énergé­tiques européens, même verts, comme pour les éoli­ennes… Quoi qu’il en soit, le débat pub­lic doit avoir lieu, ain­si que la recherche d’autres types de tech­nolo­gies que la frac­tura­tion hydraulique.

En lais­sant de côté ces ques­tion­nements légitimes sur l’acceptabilité des tech­nolo­gies, ten­tons d’ébaucher ici le panora­ma économique et géopoli­tique dans lequel s’inscrit cette per­spec­tive d’une exploita­tion par les Européens de leurs ressources locales en hydrocarbures.

Pour com­pren­dre ce qui se joue, il faut tout d’abord regarder vers l’Ouest, en prenant la mesure des impacts sur l’Europe de la révo­lu­tion du schiste améri­cain. Comme on le sait, aux États-Unis, l’exploitation n’a pas don­né lieu à un débat pub­lic aus­si intense qu’en France (notam­ment parce que les pro­prié­taires du sol sont égale­ment pro­prié­taires du sous-sol). L’exploitation rapi­de (et par­fois mal encadrée) a induit un prix du gaz qua­tre fois inférieur aux niveaux européens (et six fois même, rel­a­tive­ment aux niveaux asi­a­tiques) avec des retombées sur la com­péti­tiv­ité des indus­tries inten­sives en énergie. Dans une étude de 2012, la société améri­caine IHS estime que l’usage local du gaz et du pét­role non con­ven­tion­nel aux États-Unis pour­rait induire la créa­tion directe ou indi­recte de 3 mil­lions d’emplois en 2020 et 110 mil­liards de dol­lars de recettes publiques par an à ce même hori­zon (2). Par temps de crise, l’impact sur la com­péti­tiv­ité indus­trielle, de ce côté de l’Atlantique, doit naturelle­ment être scruté. L’effet sur la pétrochimie est, à ce stade, le plus notable : au lieu de pro­duire de l’éthylène à par­tir de naph­ta (dérivé pétroli­er), les indus­triels améri­cains priv­ilégient l’éthane, en prof­i­tant de la faib­lesse du prix du gaz, leurs con­cur­rents européens pâtis­sant d’un désa­van­tage de 30 à 50 % sur le pro­duit final. Ce type d’avantage pour­rait être réduit si les Améri­cains expor­taient leur gaz, ce qui aurait pour effet d’augmenter son prix intérieur et de réduire ce désa­van­tage des com­pag­nies européennes inten­sives en énergie. Mais la pres­sion est forte pour garder ce gaz dans les fron­tières nord-améri­caines et con­tin­uer à en tir­er les béné­fices par rap­port aux con­cur­rents asi­a­tiques et européens. Une com­pag­nie bri­tan­nique, Cen­tri­ca, a cepen­dant annon­cé en mars 2013 avoir passé avec l’américain Che­niere un con­trat d’achat de GNL (gaz naturel liqué­fié) sur vingt ans à compter de 2018, ce qui pour­rait amorcer des flux transat­lan­tiques de gaz.

Le gaz améri­cain a un autre impact très direct, et plus inat­ten­du, en Europe : dans la région du monde pour­tant la plus avancée en matière de tran­si­tion énergé­tique « bas car­bone » qu’est l’UE, le char­bon aura été « l’énergie-star » en 2012, ain­si que très prob­a­ble­ment en 2013. Ce sin­guli­er para­doxe s’explique par le fait que les États-Unis se trou­vent excé­den­taires en char­bon, car les pro­duc­teurs élec­triques lui préfèrent le gaz, devenu très bon marché. Ce char­bon excé­den­taire est notam­ment exporté vers l’Europe où, le prix du CO2 étant égale­ment au plus bas en rai­son de la crise, cette ressource devient plus avan­tageuse pour la pro­duc­tion d’électricité, alors même qu’elle émet env­i­ron deux fois plus de CO2 que le gaz naturel. Le cas le plus emblé­ma­tique est celui de l’Allemagne qui, tout en prenant le lead­er­ship mon­di­al de la tran­si­tion avec son « Energiewende » (tour­nant énergé­tique), assure près de 50 % de sa pro­duc­tion élec­trique en recourant au char­bon : entre 2011 et 2012, les cen­trales alle­man­des à base de houille ont vu leur part mon­ter de 18,5 % à 19,1 %, celles à base de lig­nite de 24,6 % à 25,6 % dans le bou­quet élec­trique. Cette bas­cule transat­lan­tique n’est prob­a­ble­ment que tran­si­toire, car les direc­tives européennes et la mod­i­fi­ca­tion dans la règle d’allocation des quo­tas de CO2 ten­dront à évin­cer les cen­trales à char­bon les plus pol­lu­antes d’ici à fin 2015. Mais cette « arabesque » illus­tre les effets en chaîne provo­qués par la révo­lu­tion des gaz de schiste.

L’Europe face au boule­verse­ment de la géopoli­tique des hydrocarbures 

Cette appari­tion des hydro­car­bu­res non con­ven­tion­nels porte égale­ment en germe un boule­verse­ment de la géopoli­tique des hydro­car­bu­res qui doit tenir les Européens en alerte. Vers 2030, les États-Unis pour­raient avoir acquis une qua­si-autonomie en pét­role et en gaz, à l’opposé de la tra­jec­toire suiv­ie par l’Europe. Il y a là égale­ment un sujet de réflex­ion man­i­feste, voire de grande préoc­cu­pa­tion, pour des Européens qui doivent repenser leur sécu­rité d’approvisionnement dans ce nou­veau paysage énergé­tique (3). Quelle serait l’attitude d’un parte­naire améri­cain moins préoc­cupé par ses impor­ta­tions d’hydrocarbures, notam­ment en prove­nance du Moyen-Ori­ent ? Com­ment les Européens gèreront-ils la con­cur­rence accrue pour l’accès aux ressources avec cette autre région du monde fort impor­ta­trice qu’est l’Asie ?

Ces men­aces doivent, avant toute chose, con­duire les Européens à faire des efforts con­sid­érables d’efficacité énergé­tique, pour con­tenir leurs impor­ta­tions : l’Agence inter­na­tionale de l’Énergie estime que, si de tels efforts sont réal­isés, l’Europe réduira ses dépens­es énergé­tiques de 400 mil­liards d’euros en 2035, com­par­a­tive­ment au niveau actuel. Un tel effort est indis­pens­able (chaque molécule d’énergie fos­sile non importée nous met un peu plus à l’abri des fra­cas du monde), mais ne suf­fi­ra pas à nous immu­nis­er, car du gaz, en grande quan­tité, sera néces­saire notam­ment pour équili­br­er des sys­tèmes élec­triques où les éner­gies renou­ve­lables occu­per­ont une place plus grande au fil des décen­nies (les cen­trales à gaz prenant leur relais lorsque le vent ou le soleil manqueront).

Les Européens sont donc tenus, à court ou moyen terme, de réin­tro­duire leurs ressources non con­ven­tion­nelles dans l’espace du débat sur la poli­tique énergé­tique. À cette fin, trois ques­tions per­me­t­tent de cir­con­scrire la réflexion.

Pri­mo, l’exploitation des gaz de schiste ne con­stituerait-elle pas une con­tra­dic­tion fla­grante avec l’ambition de l’UE d’une tran­si­tion énergé­tique réduisant les émis­sions de CO2 ? Non, pro­duire du gaz en Europe nous per­me­t­trait d’en importer moins, mais pas d’en con­som­mer davan­tage, car nous sommes tenus par nos engage­ments col­lec­tifs de réduc­tion des émis­sions de CO2.

Toute molécule de gaz extraite dans les fron­tières de l’Union est soumise à cet engage­ment com­mu­nau­taire de tran­si­tion énergé­tique. À l’inverse, cer­tains de nos four­nisseurs, comme l’Algérie ou la Russie, utilisent leurs recettes d’exportation pour pou­voir ven­dre chez eux le gaz à bas prix et émet­tre ain­si davan­tage de CO2… Pro­duire du gaz en Europe, en réduisant les ressources finan­cières de cer­tains de nos four­nisseurs, con­traindrait cette poli­tique de sub­ven­tion­nement local et pour­rait les con­duire à réfléchir ain­si à leur pro­pre tran­si­tion énergé­tique. Nous sommes, à nou­veau, en présence d’un para­doxe : pro­duire du gaz en Europe, c’est-à-dire dans un espace qui régle­mente ses émis­sions, plutôt que de l’importer, pour­rait con­courir à une réduc­tion des émis­sions globales…

Deuxio, l’exploitation du gaz de schiste pour­rait-elle servir la tran­si­tion énergé­tique en Europe ? Dans le con­texte des fortes con­traintes sur les finances publiques que l’on sait dans beau­coup d’États-membres, les béné­fices d’une pro­duc­tion du gaz en Europe pour­raient accom­pa­g­n­er la tran­si­tion énergé­tique : éner­gies renou­ve­lables, réno­va­tion ther­mique des bâti­ments, stock­age de l’énergie, cap­ture et séques­tra­tion de car­bone, pré­car­ité énergé­tique (qui frappe des dizaines de mil­lions de ménages européens), les chantiers à financer sont très nom­breux. La Com­mis­sion con­sid­ère que l’UE sera tenue d’engager chaque année 270 mil­liards d’euros jusqu’en 2050 pour réus­sir sa tran­si­tion énergé­tique (4). Des poli­tiques « icon­o­clastes » sont à inven­ter, en sub­or­don­nant l’exploitation des éner­gies fos­siles au ser­vice du développe­ment de celles appelées à les rem­plac­er. Des exem­ples de ces asso­ci­a­tions « con­tre nature » exis­tent : la Norvège est riche d’hydrocarbures, mais pro­duit pour­tant presque 100 % de son élec­tric­ité via son parc hydraulique (soit au niveau le plus élevé d’Europe), tan­dis que le Texas, mal­gré ses der­ricks et puits de frac­tura­tion, est le pre­mier État éolien out­re-Atlan­tique, très loin devant la verte Cal­i­fornie. Plus proche de nous, le Dane­mark, pour­tant recou­vert d’éoliennes et visant une pro­duc­tion élec­trique 100 % renou­ve­lable en 2050, a autorisé l’exploration de son poten­tiel en gaz de schiste par frac­tura­tion. Le mes­sage essen­tiel est que la bataille de la tran­si­tion énergé­tique ne doit pas être con­duite sur les lignes du front du XXe siècle…

Ter­tio, si exploiter restait dif­fi­cile­ment envis­age­able, y aurait-il néan­moins un intérêt à explor­er ? L’exploration – c’est-à-dire la réal­i­sa­tion de tests pour éval­uer le poten­tiel géologique et économique réel des ressources non con­ven­tion­nelles – a une valeur intrin­sèque, même sans engage­ment direct dans l’exploitation. Dans un monde où les pays émer­gents, Chine et Inde en tête, ont lancé une course aux éner­gies fos­siles (de même que le Japon depuis Fukushi­ma) et où, à l’inverse, les États-Unis s’orientent vers une autar­cie énergé­tique, les Européens dans leur ensem­ble ont un intérêt à faire l’inventaire des ressources disponibles dans leur sous-sol, au nom du « principe de pré­cau­tion » pour l’avenir. Leurs marges de manœu­vre dans le monde com­plexe qui s’annonce seront égale­ment fonc­tion de ces ressources qui con­stituent des « réserves stratégiques » et qu’il con­vient donc d’évaluer avec pré­ci­sion. Les Polon­ais, par exem­ple, ont décou­vert que leurs ressources étaient deux fois moins promet­teuses que prévu, en regar­dant de plus près… Autre intérêt de l’exploration en tant que telle : cette éval­u­a­tion peut con­stituer un argu­ment de négo­ci­a­tion avec nos four­nisseurs. Le gaz qui entre en Europe est large­ment lié à des con­trats de long terme indexés sur le prix du pét­role. Autrement dit, nous payons le prix d’un gaz très abon­dant au niveau mon­di­al (mais dif­fi­cile à trans­porter, il est vrai) au prix du pét­role qui est tiré vers le haut par la Chine et l’Inde. C’est ce qui con­duit au grand retour du char­bon en Europe, plus avan­tageux que du gaz que nous devons pay­er comme de l’or noir… Le gaz de schiste européen peut être l’un des élé­ments de cette négo­ci­a­tion avec nos four­nisseurs pour obtenir de meilleurs prix ou des con­trats plus sou­ples. Les ressources non con­ven­tion­nelles sont désor­mais une arme de la diplo­matie du gaz en Europe.

Notes
(1) Cf. Euro­pean Com­mis­sion, « Uncon­ven­tion­al gas : poten­tial ener­gy mar­kets impacts in the Euro­pean Union », JRC Sci­en­tif­ic and Pol­i­cy Reports, 2012.
(2) IHS, « America’s New Ener­gy Future : The Uncon­ven­tion­al Oil and Gas Rev­o­lu­tion and the US Econ­o­my », 2012.
(3) J.-M. Cheva­lier, P. Geof­fron (éd.), The New Ener­gy Cri­sis, Pal­grave McMil­lan, 2013.
(4) Com­mis­sion européenne-DG Cli­mat, Feuille de route vers une économie com­péti­tive à faible inten­sité de car­bone à l’horizon 2050, mars 2011.

À propos de l'auteur

Patrice Geoffron

Patrice Geoffron est professeur d'économie à l'Université Paris-Dauphine depuis 2002. Vice-président international de l'université de 2004 à 2007, il dirige depuis le Laboratoire d'Economie de Dauphine (LEDa) qui regroupe l'ensemble des économistes, ainsi que l'équipe énergie-climat (CGEMP) en son sein. En tant que chercheur, après avoir longtemps travaillé sur des questions relatives à l'innovation, notamment au Japon, puis relatives aux technologies de l'information, il se consacre désormais à la dynamique de transformation des systèmes énergétiques.

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